Libérons Montpellier des panneaux publicitaires, pollution de l’espace public

YOUTUBE EELV / CONSEIL MUNICIPAL / 16 OCTOBRE 2025

Alors qu’au 26 novembre 2026, l’espace public aurait pu être libérer de toute publicité, vous faites le choix d’implanter près de 400 panneaux publicitaires, pour 17 ans ! Un contrat qui engagera la prochaine équipe et verrouillera tout changement de cap.

Certes, quelques contraintes sont posées à JCDecaux : pas de panneaux devant les écoles, les passages piétons ou dans l’Écusson. Mais encore une fois, les autres quartiers sont oubliés, … comme si leurs habitants ne comptaient pas.

Pendant que d’autres grandes villes, dirigées par des écologistes comme Lyon ou Grenoble, réduisent la publicité en ville de 60 à 90 % d’ici 2026, Montpellier s’accroche au vieux monde productiviste :
celui qui croit encore que le bonheur dépend de la consommation et du PIB.

La publicité, c’est le bras armé de la surconsommation. Elle pollue nos paysages, nos esprits et nos imaginaires. Elle envahit nos rues avec des messages qui prônent le “toujours plus”, la compétition, la maigreur, le jeunisme.

Pour les écologistes, l’espace public doit rester un bien commun, pas une vitrine au service des multinationales. Il doit servir à informer sur la vie locale, les événements culturels, les associations,
pas à enrichir les géants de la malbouffe ou de la fast fashion. Il doit créer du lien, valoriser le vivre-ensemble, et non diffuser des injonctions à la performance ou au conformisme.

Réduire la publicité, c’est améliorer le cadre de vie, embellir nos paysages, et redonner de la respiration à nos villes. C’est aussi soutenir l’économie de proximité, car seuls les grands groupes peuvent se payer ces espaces publicitaires.

Et non, la publicité n’est pas vitale pour les finances publiques : les recettes sont minimes,
le gain en qualité de vie immense.

Ailleurs, les écologistes ont montré qu’un autre modèle est possible : moins d’injonctions, plus de respiration visuelle, plus de liberté. … C’est avant tout une question de choix politique.

Parce que oui, il n’y a pas d’écologie sans écologistes.
Et aujourd’hui encore, cette délibération en est la preuve.

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