Perquisitions : lumière doit être faite !

Nous apprenions, hier, par voie de presse, une perquisition au sein de la Mairie de Montpellier pour soupçon de détournements de fonds publics et recel.
Cela s’ajoute à la perquisition qui a été faite à la SERM, l’an passé, alors même que nous n’avons eu aucune explication.
L’image de notre ville est détériorée par toutes ces affaires. D’autant plus que la gestion catastrophique de nos finances par l’exécutif obère l’avenir de Montpellier.
Toute la lumière doit être faite sur ses dossiers.

Cette perquisition, menée par la brigade financière de la police judiciaire de Montpellier, porte sur deux dossiers :

  • Soupçons de détournements de fonds publics et recel au profit de l’ex-directeur de cabinet du Maire
  • 297 agents de la ville sans affectation, soit 8 % des effectifs
Détournements de fonds publics

L’enquête porte sur la rémunération de l’ancien directeur de cabinet du Maire.
Plafonnée par la loi, son salaire aurait été complété par un contrat avec le CCAS. Toute la lumière doit être faite pour savoir si cet emploi était fictif ou a fait l’objet de réelles missions.

Si le détournement de fond est avéré, cette situation est inadmissible.
Alors que les budgets sont de plus en plus serrés, chaque euro doit être utilisé à bon escient et ne peut être détourné à des fins personnelles, en particulier au sein du CCAS.

Nous rappelons que le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Montpellier est un établissement dont la vocation est d’accueillir, d’informer, d’accompagner et d’orienter les personnes les plus fragiles, les personnes en situation de précarité.

Des Agents sans affectation

L’autre affaire fait suite un rapport de la Chambre régionale des comptes publié en juin 2023.

Analysant la période comprise entre 2015 et 2021, la CRC a notamment identifié « 297 agents sans affectation » (sur un total de 3 710 agents en 2020), soit « 8 % des effectifs en équivalent temps plein, selon cette première évaluation » qui « perçoivent généralement tant leur traitement brut que leur régime indemnitaire », pour un coût annuel estimé à 10,8 M€.

Cette situation héritée de la mandature précédente aurait dû faire l’objet d’une priorité.
Elle remet en lumière l’absurdité de la baisse de rémunération des agents en arrêts maladies qui a été mis en place pour faire faire des économies à la collectivité.

Des explications doivent être données sur ces emplois « douteux ». L’enquête nous éclairera si cette situation a fait l’objet d’une réelle prise en charge par l’exécutif pour réintégrer les agents.

Ces deux affaires nous inquiètent sur la manière dont le Maire, Michael Delafosse, gère l’argent public.
L’augmentation des charges de personnel de 11 millions d’euros depuis son élection doit être justifié. L’argent des montpellirain.es ne peut être gaspillé, détourné à des fins personnelles.

Michael Delafosse compromet l’avenir de notre ville par sa gestion désastreuse de nos finances et détériore l’image de Montpellier par ces perquisitions et ces suspicions de détournement de fonds publics.