Convention avec l’association Banlieues Climat

Conseil de métropole du 13 février 2024

Présentation par Coralie Mantion

Convention de partenariat entre Montpellier Méditerranée Métropole et l’association Banlieues Climat
Il est proposé une convention de partenariat avec l’association Banlieues Climat, visant à former 100 jeunes des quartiers Politique de la Ville aux enjeux climatiques. Le montant du projet s’élève à 35 000 € TTC, dont 20 000 € à charge de la Métropole.

J’ai rencontré Sanaa Saitouli, la cofondatrice de Banlieues Climat, cet été. Elle était accompagnée des jeunes de Cergy qui ont expliqué ce qu’était l’association Banlieues Climat.
Tout de suite, je me suis dit qu’il fallait une antenne à La Paillade.
Isabelle et Michael ont adhéré.
Et nous voilà, 6 mois après, à voter cette délibération et je m’en félicite.

Car cette une association, elle vise à former et à sensibiliser les jeunes des quartiers populaires, aux questions environnementales, aux questions du dérèglement climatique, de ses causes et de ses conséquences.
Mais la particularité de cette asso, c’est qu’elle utilise les codes et le langage des jeunes des quartiers.

Le but n’est pas de former aux écogestes, car ils les font déjà : éteindre la lumière, faire attention à sa consommation d’eau, prendre les transports en commun, utiliser les mêmes vêtements pour toute la famille. Ce ne sont pas des hyperconsommateurs. On n’a aucune leçon à leur donner.

Le but est vraiment de créer la nouvelle génération de leaders de la cause climatique des quartiers populaires. La formation est tournée sur le volet scientifique : pourquoi le dérèglement climatique, son origine, ses conséquences.

Il faut que ces jeunes se réapproprient ce sujet. Et pour cause, ce sont les habitants de ces quartiers qui sont les premiers impactés par les conséquences du changement climatique, par la pollution urbaine, par des aliments pollués.

Le rapport de Notre Affaire à tous, l’explique bien : « Les populations marginalisées et les plus pauvres sont celles qui, par manque de moyens économiques, vivent dans des zones exposées aux pollutions et aux risques climatiques : zones inondables, villes sans espaces verts, quartiers situés à proximité d’autoroutes, etc. »

Le problème est que pour le moment, ils pensent que ce n’est pas un sujet pour eux.
Alors que le dérèglement climatique n’a pas que des conséquences sur les ours polaires de la banquise. Mais bien sur leur propre vie, sur leur santé.
Le sujet c’est eux, ce qu’ils boivent, ce qu’ils mangent, ce qu’ils respirent.

Et donc évidement cette convention est importante car avec ce soutien financier, ce sont 100 jeunes pailladins et pailladines qui vont être formés d’ici la fin de l’année.