France Bleu Hérault du 01 janvier 2024
Extrait :
Dans la métropole de Montpellier, tout le monde n’a pas accès à un point de collecte. Il y a quand même 35.000 à 40.000 composteurs individuels offerts ou financés en partie par la Métropole. S’ajoutent 500 points de composts partagés et pour l’instant 50 bornes d’apport volontaire répartis dans 10 communes. « Mais d’ici 2026, on devrait passer à 1.500 voire 2.000 bornes d’apport volontaire » promet François Vasquez, l’élu en charge de la valorisation des déchets. Celles des quartiers de l’Ecusson et de la Pompignane à Montpellier devraient être installées dans le courant de l’année.
Enjeu économique et écologique
Les biodéchets représentent un tiers du poids total de nos poubelles grises. Les enfouir ou les incinérer coûte cher, en plus d’être inutile alors que ces déchets peuvent se transformer en compost et donc retourner à la terre ou être valorisés en biogaz par méthanisation.
Pour François Vasquez, l’élu à la métropole de Montpellier, l’enjeu est tout autant écologique qu’économique : « nous avons déjà augmenté la taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères et nous allons peut-être être amenés à le refaire parce que les coûts ont flambé avec l’inflation. Le traitement des déchets coûte à la métropole 30 millions d’euros de plus qu’il y a quatre ans. Cet argent dépensé, c’est du gaspillage. Un simple geste citoyen peut changer la donne, mais je vous l’accorde, c’est à nous de donner les solutions aux gens. »
Actuellement la métropole montpelliéraine récolte l’équivalent de trois kilos de biodéchets par habitant et par an, alors qu’elle pourrait d’après l’élu, en récolter jusqu’à 100 kilos.